Un remboursement de crédit qui n’est pas honoré selon les clauses du contrat, la majorité des banques ont déjà connu ce désagrément. En effet, sachez que lorsqu’un particulier refuse ou n’est pas en mesure de rembourser un prêt, les banques sont face à une véritable perte. C’est ce qu’on appelle dans le jargon du marché financier, le risque de contrepartie ou encore le risque de crédit. Pour toutes les entreprises qui travaillent dans le secteur des activités financières, le risque de crédit est un enjeu de taille, et il peut grandement impacter la trésorerie de l’entreprise.
Définition et évaluation du risque de crédit
Généralement, le risque de crédit est un phénomène qui prouve la perte d’une banque lorsque l’un de ses clients est incapable de rembourser l’emprunt. À ce stade, l’entreprise financière perd une certaine somme dans le cadre de son investissement. En effet, ces défauts de remboursement peuvent gravement nuire à la gestion de la trésorerie de l’entreprise financière. Dans certains cas, cela peut causer la faillite d’une banque.
Pour rappel, le risque de crédit est un enjeu de taille, ce qui peut pousser la banque à prendre la main sur l’encours client d’une entreprise. Dans ce cas, la banque devra se saisir des commandes en cours de son client ainsi que de son chiffre d’affaires. Le but étant de lister les contentieux et les retards de paiement de l’entreprise.
Pour information, le marché de crédit est le premier marché financier mondial, et ce, dans tous les secteurs. En outre, non seulement il encadre l’ensemble des crédits directs, mais il totalise également les risques de contrepartie que l’on peut trouver sur les produits dérivés et les multiples transactions. Pour les banques, accorder un prêt fait partie de ses principales activités financières ; parallèlement, c’est l’un des facteurs qui exposent ces établissements financiers à des risques, parfois incontrôlables. C’est pourquoi l’on recommande constamment aux banques d’accorder des prêts à court terme en utilisant un investissement limité.
En pratique, l’évaluation de ces risques repose sur une étude de données. Par exemple, prenons le cadre de la gestion de l’entreprise financière. En termes de risques, les données sont généralement quantifiables et significatives. De plus, il sera possible d’évaluer les risques en fonction de la nature du prêt.
À noter que trois facteurs conditionnent majoritairement le risque de crédit : la probabilité de défaut, le taux de la dette non apprécié par l’emprunteur et enfin le montant du crédit.
Origines des risques de crédit
Avant d’identifier les origines, il est impératif de s’informer davantage sur les composantes du risque de crédit.
On peut distinguer le risque de défaut qui intervient lorsque l’emprunteur accuse un retard ou un manquement sur le remboursement, que ce soit sur le paiement de la dette principale ou le remboursement des taux d’intérêt. Il y a également le risque sur le taux de recouvrement en cas de défaut. Il s’agit d’un défaut sur le montant que la banque doit récupérer à la caisse. Enfin, le risque de dégradation de la qualité du portefeuille de crédit, un phénomène qui se produit souvent durant une crise financière.
Les origines les plus importantes des risques de crédit sont :
- Risque de contrepartie ;
- Risque des marchés financiers ;
- Risque de liquidité ;
- Risque opérationnel ;
- Risque politique.
Le risque de contrepartie se matérialise lorsqu’un emprunteur rencontre une défaillance alors qu’il a un engagement ou un remboursement à réaliser envers une banque.
Quant au risque des marchés, il est celui qui encadre l’ensemble des actifs (avoirs) et des passifs (dettes) de la banque. Il comprend également les liquidités immobilisées dans tous les produits sensibles aux fluctuations des prix du marché.
Lorsque les caisses de la banque sont vides, on peut distinguer le risque de liquidité, car il s’agit d’un risque de non-paiement issu de grand nombre de clients.
Le risque opérationnel est une perte directe ou indirecte qui résulte d’une mauvaise gestion que l’on peut attribuer à des événements externes comme les fraudes fiscales, ou sinon à des procédures exigées par la banque.
Au sein des banques, lorsqu’il y a un changement réglementaire ou législatif qui altère le taux de rendement espéré par les investisseurs, un risque politique peut se produire.
Couvertures du risque de crédit
Plus les banques accordent des prêts à de nombreux clients, plus les risques de perte sur leur investissement à un moment donné sont accrus. Cette somme peut être couverte, néanmoins, par des provisions fixées pour chaque ligne de crédit.
Pour couvrir la trésorerie contre le risque de crédit, les banques disposent d’une large gamme de produits.
Les deux couvertures que les banques utilisent souvent pour contrer le risque de crédit sont :
- Assurance crédit ;
- Affacturage.
L’assurance crédit permet à une banque ou à une entreprise financière d’inciter l’emprunteur à rembourser la dette et le taux d’intérêt, quelle que soit sa situation.
Par rapport à l’assurance crédit, l’affacturage est une couverture qui permet à la banque de laisser un tiers prendre le risque de recouvrement des factures de l’entreprise en charge, moyennant un paiement via une commission.
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